L’histoire de la guitare à travers les âges :
du luth au rock’n’roll (et bien plus encore)

Publié par Élise, le 22 septembre 2025

Il y a des histoires qu’on ne se lasse pas de raconter.
Celle de la guitare, par exemple.Un instrument qui a traversé les siècles, changé de forme, de sonorité et de rôle, mais qui a toujours gardé la même mission : faire vibrer ceux qui l’écoutent (et parfois, martyriser les voisins).

Aujourd’hui, on vous emmène dans un petit voyage dans le temps. Pas besoin de machine à remonter, juste vos yeux, vos oreilles intérieures et peut-être un café.

Aux origines : le luth et la guitare baroque

Imaginez une salle de la Renaissance : des tentures, des danses, des chansons… et un luth. Avec son corps en forme de demi-œuf et ses cordes en boyau, il était la star de l’époque. Mais comme tout instrument, il a fini par évoluer : la guitare baroque a pris la relève.
Un peu plus grande, un peu plus sonore, mais toujours raffinée, elle accompagnait les airs baroques avec élégance.

L’âge d’or de la guitare classique

Fin XVIIIe, début XIXe : l’Espagne entre en scène.
On parle ici de la guitare classique, avec sa belle rosace décorée et ses cordes en boyau. Des compositeurs comme Fernando Sor ou Mauro Giuliani lui donnent ses lettres de noblesse.
Et puis arrive Antonio de Torres Jurado, luthier de génie, qui redessine l’instrument. Sa guitare, plus large, plus puissante, devient la base de toutes celles qu’on connaît aujourd’hui. Sans lui, pas sûr qu’on aurait les mêmes solos qui nous hérissent les poils.

La guitare folk et le blues : les cordes de l’âme

Fin XIXe, direction l’Amérique.
Ici, la guitare devient l’instrument des voyageurs, des musiciens de rue, des chanteurs de blues. Elle raconte la peine, l’amour, les espoirs d’une communauté.


Les luthiers américains (Martin, Gibson… ça vous dit quelque chose ?) commencent à innover : nouvelles caisses, nouveaux barrages, nouvelles sonorités. Résultat : la guitare devient la compagne fidèle du folk et du blues, les bases de toute la musique moderne.

Les années électriques (1930-1950)

Et puis un jour, quelqu’un a eu une idée folle : brancher la guitare.


Résultat ? Une révolution sonore.
Rickenbacker, Les Paul… et bientôt des guitaristes comme Charlie Christian, Chuck Berry, puis Jimi Hendrix repoussent toutes les limites.


Le jazz, le rock’n’roll et le blues électrique ne seraient pas ce qu’ils sont sans cette trouvaille. (Et les amplis n’auraient pas connu leurs heures de gloire non plus).

De Woodstock à aujourd’hui : la guitare partout, tout le temps

Années 60, 70, 80, 90… jusqu’à nos jours : la guitare est partout. Rock, funk, punk, métal, pop : impossible de passer à côté.


Clapton, Page, Van Halen, Slash et des milliers d’autres inventent des styles, des sons, des riffs immortels.
Les guitares, elles aussi, continuent d’évoluer : micros plus performants, vibratos plus fous, effets électroniques par centaines… sans oublier l’acoustique, toujours présente, toujours aimée.

Et aujourd’hui ?

Aujourd’hui, la guitare est à la fois héritière et innovatrice.
Elle garde la noblesse du luth, la richesse de la guitare classique, l’âme du blues, la puissance du rock… et continue de s’adapter aux mains de chaque musicien.

C’est sans doute ça, sa vraie magie : peu importe l’époque, la guitare a toujours trouvé sa place.

👉 Alors, la prochaine fois que vous grattez un accord, pensez à tout ce chemin parcouru. Du luth des rois de la Renaissance aux solos saturés qui font trembler les stades, il y a toute une histoire derrière vos cordes.

Et si cette histoire vous donne envie de fabriquer la vôtre (au sens littéral), vous savez où nous trouver : à Écho d’Artistes Académie, là où le bois devient musique.